Déguster sans avaler

Suite à un cadeau qui m’a offert, j’ai assisté lundi dernier mon premier cours d’oenologie. Une expérience qui m’a bien plu mais qui s’est révélée assez différente de ce que j’avais imaginé. Avec le recul, c’est plutôt comique, en fait. Je croyais que la dégustation aurait lieu au fond d’une cave poussiéreuse et obscure. J’aurais pourtant dû comprendre que ce genre d’atelier ne rencontrerait pas un grand succès, dans ces conditions. Le lieu était en fait lumineux et propre. Je craignais un peu de me retrouver avec de vieux habitués, mais tous les âges étaient en fait représentés, et le cours n’était pas assommant du tout ; il foisonnait en plus de conseils efficaces. L’oenologue nous a fait découvrir les types de vins (sec, souple, léger, etc). Ensuite nous avons entamé la dégustation. Déguster dans un atelier de ce genre, ça ne ressemble en rien au fait de déguster dans la vraie vie : il y a des phases supplémentaires, comme celle consistant à sentir le vin. La dégustation débute avec le nez. Par exemple, avant même de boire, on sent que le Corbière présente une touche de beurre. On s’exerce à le humer, et on se surprend à percevoir des odeurs renversantes. des arômes étonnants. Et en bouche, on se met à trouver de nouveaux arômes : un zeste de citron vert ou de fruit à l’eau de vie, par exemple. Durant ce cours, nous avons pratiqué une dégustation à l’aveugle. Il ne s’agit pas de goûter le vin dans le noir, comme on pourrait l’imaginer, mais à le déguster sans pouvoir voir l’étiquette du vin. Une expérience plaisante, où l’on n’est pas influencé par l’appellation. Si vous aussi avez quelques lacunes dès qu’il s’agit de vin, je vous recommande l’expérience. Ce cours d’oenologie était vraiment amusant.